Descriptif
Dieu aurait-il vraiment demandé qu’on lui offre des sacrifices sanglants ? L’image d’un Dieu en colère, apaisé par la fumée de chairs consumées, détonne avec l’image d’un Père miséricordieux. Pourtant, le Fils devient lui aussi, par sa passion, la victime expiatoire.
La notion de sacrifice passe de l’Ancien au Nouveau Testament, jusque dans la vie de l’Église: mais de quelle manière ? En réalité, du sens que nous donnons à cet acte dépend notre regard sur Dieu. Comprendre le sacrifice qui lui plaît, c’est retrouver la ressemblance perdue de son image.
Notre parcours suivra comment la notion de sacrifice, présente dans la Loi (les codesdu Lévitique), critiquée par les Prophètes (Amos, Jérémie, Isaïe…), relue par les Sages (les Psaumes, et la question de la Diaspora), se voit accomplie de manière inouïe par le Christ épousant, dans sa Passion, les figures oubliées de l’Ancienne Alliance.
Bibliographie sommaire
- DE VAUX, Roland, Les institutions de l’Ancien Testament, tome II : Les institutions militaires et civiles, 2ème éd., Paris, Cerf, 1961 (Études bibliques), p. 291-347.
- FOGIELMAN, Charles-Antoine, « René Girard à l’épreuve du Lévitique », Nouvelle Revue Théologique, vol. 147, n°1, 2025, p. 39-48.
- GRAPPE, Christian et MARX, Alfred, Sacrifices scandaleux ? Sacrifices humains, martyre et mort du Christ, coll. « Essais bibliques », n°42, Genève, Labor et Fides, 2008.
À qui s’adresse cette formation ?
Public concerné : Toute personne désireuse de se former en Bible et de découvrir l'intérêt des langues bibliques pour interpréter les Écritures.
Prérequis : Niveau Baccalauréat d'état. Posséder une Bible. Si cursus, Théobase exigé.
Enseignant
DI MALTA Romain
Enseignant permanent, diplômée d'une licence canonique de théologie.